Le Concert, la première évaluation des musiciens.
Dans notre activité, musicale en particulier, l'évaluation est le moment du concert. Nous trouverions tous pour le moins étonnant, après un concert très moyen d’entendre : « C’était tellement bien en répétition ! ». Il est donc nécessaire d’apprendre à se mobiliser et d’apprivoiser ce moment particulier de restitution. Donc plus on
se confronte à cette réalité plus le moment sera vécu positivement.
Être accompagné sur le chemin de l’apprentissage :
Les Professeurs guident leurs élèves vers une acquisition technique maîtrisée et leur permettre de vivre un moment d'expression artistique fort.
Et le Contrôle Continu dans tout ça ?
Afin de valoriser un investissement régulier et le travail de l'année, et aussi afin de soutenir les sensibilités articulières (trac, stress anxiété etc...), le contrôle continu est pris en compte à hauteur de 25% dans la « note » de délibération.
Y a’t il encore des notes ?
Et bien non ! Maintenant, pour les instruments, « Évaluation » rime avec « Mention ». Dans l'évaluation instrumentale, si le jury conserve des "notes" de compétences de niveau et de contrôle continu pour accélérer ses délibérations et garder une part d’objectivité, le Conseil Pédagogique du CMA a décidé de ne plus les communiquer aux élèves pour les remplacer par des mentions qui seront proclamées lors des résultats. Cette manière a l'avantage de laisser la place aux commentaires qui seront donnés à titre individuel pour respecter la sensibilité de chacun.
Est ce que travailler c’est forcément souffrir ?
La musique est un artisanat dans lequel nous devons, quelque soit notre niveau, patiemment apprendre et répéter un geste chaque jour pour ne pas le perdre ou l'altérer. Chaque partition pose une problématique propre qui doit être résolue par un travail consciencieux rigoureux qui n’est pas une souffrance mais un dépassement de soi qui procure au bout Satisfaction et Plaisir.
Et s’il n’y avait pas d’évaluations ?
La suppression des évaluations pourrait sembler une bonne idée a priori, mais l’évaluation est un l’aboutissement d’un travail approfondi sur une période plus longue. C'est aussi omettre leur rôle préparatoire aux épreuves de la Vie.
L’évaluation dans le respect de la nature de chacun.
Si on veut que l'évaluation soit le moment ou l'on extrait la valeur, au sens de la richesse humaine, nous devons le faire aussi en fonction du contexte et de la nature de chacun. Nous avons donc mis en place dans certaines classes pilotes (chant, piano) le choix du deuxième morceau par l'élève, parmi les morceaux travaillés dans l'année et que ce dernier a particulièrement aimés. Peu importe le niveau de difficulté technique ou le temps de préparation, l’essentiel est de proposer une pièce musicalement aboutie et investie pour que nous voyions naître, grandir et s'épanouir un jeune musicien.
Pourquoi ne pas évaluer par cycle uniquement ?
Le choix d'évaluer uniquement en fin de cycle (tous les 4 ou 5 ans), a des conséquences paradoxales : la rareté de l'évaluation lui donne une place plus grande et engage plus d'enjeu pour l'élève qui « stresse » encore plus.
Des évaluations à hauteur d’élève.
La problématique n'est donc pas l'évaluation, mais son contenu et sa fonction au sein de notre structure et par dessus tout dans le parcours de l'élève afin de lui donner les moyens de se découvrir, de s'épanouir et de réconcilier « Travail » avec « Plaisir » pour mieux grandir.
Dans notre activité, musicale en particulier, l'évaluation est le moment du concert. Nous trouverions tous pour le moins étonnant, après un concert très moyen d’entendre : « C’était tellement bien en répétition ! ». Il est donc nécessaire d’apprendre à se mobiliser et d’apprivoiser ce moment particulier de restitution. Donc plus on
se confronte à cette réalité plus le moment sera vécu positivement.
Être accompagné sur le chemin de l’apprentissage :
Les Professeurs guident leurs élèves vers une acquisition technique maîtrisée et leur permettre de vivre un moment d'expression artistique fort.
Et le Contrôle Continu dans tout ça ?
Afin de valoriser un investissement régulier et le travail de l'année, et aussi afin de soutenir les sensibilités articulières (trac, stress anxiété etc...), le contrôle continu est pris en compte à hauteur de 25% dans la « note » de délibération.
Y a’t il encore des notes ?
Et bien non ! Maintenant, pour les instruments, « Évaluation » rime avec « Mention ». Dans l'évaluation instrumentale, si le jury conserve des "notes" de compétences de niveau et de contrôle continu pour accélérer ses délibérations et garder une part d’objectivité, le Conseil Pédagogique du CMA a décidé de ne plus les communiquer aux élèves pour les remplacer par des mentions qui seront proclamées lors des résultats. Cette manière a l'avantage de laisser la place aux commentaires qui seront donnés à titre individuel pour respecter la sensibilité de chacun.
Est ce que travailler c’est forcément souffrir ?
La musique est un artisanat dans lequel nous devons, quelque soit notre niveau, patiemment apprendre et répéter un geste chaque jour pour ne pas le perdre ou l'altérer. Chaque partition pose une problématique propre qui doit être résolue par un travail consciencieux rigoureux qui n’est pas une souffrance mais un dépassement de soi qui procure au bout Satisfaction et Plaisir.
Et s’il n’y avait pas d’évaluations ?
La suppression des évaluations pourrait sembler une bonne idée a priori, mais l’évaluation est un l’aboutissement d’un travail approfondi sur une période plus longue. C'est aussi omettre leur rôle préparatoire aux épreuves de la Vie.
L’évaluation dans le respect de la nature de chacun.
Si on veut que l'évaluation soit le moment ou l'on extrait la valeur, au sens de la richesse humaine, nous devons le faire aussi en fonction du contexte et de la nature de chacun. Nous avons donc mis en place dans certaines classes pilotes (chant, piano) le choix du deuxième morceau par l'élève, parmi les morceaux travaillés dans l'année et que ce dernier a particulièrement aimés. Peu importe le niveau de difficulté technique ou le temps de préparation, l’essentiel est de proposer une pièce musicalement aboutie et investie pour que nous voyions naître, grandir et s'épanouir un jeune musicien.
Pourquoi ne pas évaluer par cycle uniquement ?
Le choix d'évaluer uniquement en fin de cycle (tous les 4 ou 5 ans), a des conséquences paradoxales : la rareté de l'évaluation lui donne une place plus grande et engage plus d'enjeu pour l'élève qui « stresse » encore plus.
Des évaluations à hauteur d’élève.
La problématique n'est donc pas l'évaluation, mais son contenu et sa fonction au sein de notre structure et par dessus tout dans le parcours de l'élève afin de lui donner les moyens de se découvrir, de s'épanouir et de réconcilier « Travail » avec « Plaisir » pour mieux grandir.
Guillaumme VAUTIER
le 04 06 2021
le 04 06 2021